Ainsi donc, il n’y avait aucune bombe à retardement qui faisait tic-tac. Aucune nécessité d’infliger des tortures pour soutirer des informations qui auraient permis de sauver in extremis la civilisation tout entière. Aucune nécessité de procéder à des écoutes téléphoniques, de construire des prisons spéciales ou de violer le droit international. Aucun innocent à faire enlever chez lui et à expédier vers l’autre côté de la planète et à soumettre à la torture de la noyade. Il s’avère que les drones, les bombes d’une demi-tonne, les invasions et les occupations n’étaient pas nécessaires.
En fait, lorsque le moment est arrivé, pour éviter une atrocité terroriste les autorités américaines n’ont même pas eu besoin d’aller chercher l’information. Le père du terroriste s’est présenté lui-même à l’ambassade des Etats-Unis au Nigeria pour les avertir que son fils, Umar Farouk Abdulmutallab, avait disparu et qu’il pouvait se trouver en compagnie de terroristes yéménites.
Ce n’est nullement le terrorisme qui pousse les états à réagir, mais tout le contraire. Après la débâcle de l’Indochine et pendant la guerre d’Algérie, l’armée française a inventé une nouvelle stratégie : "le terrorisme d’état" qui consistait dans le fait de quadriller les civils et d’en massacrer une partie dans le but de mettre à genoux les insurgés. Méthode si efficace qu’elle a été adoptée par les dictatures d’Amérique latine et enseignée dans les écoles militaires étasuniennes. Les Israéliens ont battu tous les records de l’excellence en systématisant cette stratégie, le massacre des civils de Gaza en est l’illustration.
L’innovation étasunienne de ces dernières années a été de terroriser sa propre population civile qui abdique et encourage l’empire à poursuivre la réalisation de ses projets coloniaux.
Les guerres et les massacres des civils perpétrés par les pays capitalistes dans différentes parties du globe attisent les sentiments de haine et de vengeance et poussent certains à des actes désespérés qui font le bonheur des dirigeant occidentaux puisqu’ils justifient leurs desseins.
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