Bonjour tout le monde

Je vous souhaite la bienvenu sur mon blog

citation du jour

Le futur, c'est comme la météo ! Ce qu'il y a d'extraordinaire avec la météo, c'est que tous les gens la regarde tous les soirs, et le lendemain, ce n'est jamais ce que l'on nous a annoncé.

mardi 28 septembre 2010

Alger Alger- husseindey mon quartier


Alger Mezghana El Bahdja El Mahrossa je l'aime je l'adore mais elle n'est plus comme avant son parfun ces traditions et les coutumes des algerois on disparu il ne reste de tout ça la nostalgie !

mercredi 15 septembre 2010

Le Tramway d'Alger - Banlieue Est

Voila ce que on a réceptionné un simple logo jusqu'à ce jour !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


La cérémonie de pose de la première pierre a eu lieu le 5 juillet 2006, en présence du président algérien, Abdelaziz Bouteflika.

L’entrée en vigueur du contrat de réalisation du tramway d’Alger est intervenue en Mars 2007. Le délai de réalisation a été fixé à 36 mois avec un projet d’extension portant le délai d’exécution à 44 mois. Le délai pour la mise en service partielle est de 30 mois et la mise en service définitive est de 36 mois.
Le montant du contrat dans sa globalité se situe autour de 350 millions d’euros avec 250 millions d’euros pour la première phase de 16,5 km.

jeudi 9 septembre 2010

You Saha Aidkoum_ Abdelkrim Dali



Saha Aidoukoum

A l'occasion de la fête de l'aid je vous présente mes meilleurs vœux de bonheur et de prospérité

mercredi 8 septembre 2010

Les massacres en masse en Irak : Le solde de tout compte pour les Etats-Unis


« Nous avons amené la torture, les bombes à fragmentation, l’uranium appauvri, d’innombrables assassinats commis au hasard, la misère, la dégradation et la mort au peuple irakien, et on appelle ça apporter la liberté et la démocratie au Proche-Orient. » Harold Pinter (Prix Nobel de littérature)

Irak ! Afghanistan ! Pakistan ! Ghaza ! Nous commençons à nous habituer à l’horreur des bilans macabres de dizaines de personnes journellement fauchées avec tout au plus une attention de quelques secondes, le temps de passer dans les médias européens et occidentaux à des informations évaluées selon d’autres critères. Un policier est mort, un bébé se noie ! C’est le branle-bas de combat des médias qui en rajoutent. D’un côté, des morts par dizaines des blessés, des vies brisées, de l’autre des unités. Sans tomber dans la concurrence victimaire, qu’on le veuille ou non, c’est la même humanité en Irak, en France, aux Etats-Unis ! Les grandes messes médiatiques, plus que jamais aux ordres, nous annoncent qu’Obama a décrété que la guerre est finie en Irak.

Avant justement de parler de la fin de la guerre selon les Etats-Unis. Qu’il nous soit permis de revenir sur le début de la guerre en faisant le bilan de la première croisade du XXIe siècle. Tout commence pour l’Irak, avec les 8 ans de guerre contre l’Iran, aidé en cela par les monarchies du Golfe et le camp occidental qui voulait conjurer le péril vert de la Révolution iranienne. Fin des années 80, la guerre alimentée par l’Occident termine par un non-lieu qui a rendu exsangue l’Irak. D’autant que la chute des prix du pétrole fut importante du fait que les pays du Golfe pratiquaient un dumping qui contournait les quotas. Ce qui exaspérait Saddam Hussein à qui le Koweït réclamait les prêts versés pour alimenter la guerre avec l’Iran. Résultat des courses, Saddam Hussein envisage d’envahir le Koweït pour récupérer sa 19e province [que la Grande- Bretagne avait détaché, suite à l’éclatement de l’Empire ottoman, au début du XXe siècle]. Il demande la « permission » aux Etats-Unis lors d’une entrevue le 25 juillet 1990 avec l’ambassadrice April Glaspie. Ils lui font savoir à mots à peine couverts que les USA ne se considéreraient comme nullement impliqués si l’Irak lançait une opération contre le Koweït. C’est ce qu’on appelle un « feu vert ». Une petite semaine après l’entretien, le 1er août 1990, Saddam pénètre au Koweït.

Tragique erreur ! C’est la faute inespérée qui a permis aux Etats-Unis, dont les réserves de pétrole étaient sur le déclin, de trouver le motif de s’installer durablement dans le Golfe persique. Plusieurs bases américaines sont installées dans tous les pays du Golfe. On dit d’ailleurs que pour savoir où sont implantées les bases américaines, il faut suivre les pipes. Le président des Etats-Unis, George Bush, prend prétexte pour mettre la coalition contre Saddam Hussein mis au ban du monde « civilisé ». Malgré son offre de se retirer, James Baker eut des mots très durs envers Tarik Aziz. Promesse tenue, le 17 janvier 1991, ce fut « Desert storm » la première guerre du Golfe. 400 morts du côté de la coalition, qui comprenait, il faut le rappeler, aussi plusieurs pays arabes.. Plusieurs milliers de morts du côté irakien, mais le régime a été laissé en place..

Par la suite, il y a eu 12 ans d’embargo pour la recherche d’armes de destruction massive et le fameux Plan « Pétrole contre nourriture » qui a affamé des centaines de milliers d’Irakiens et causé la mort de 500.000 enfants irakiens. Pour Madeleine Albright, secrétaire d’Etat de la période Clinton, « ce n’est pas cher payé si c’est le prix à payer pour faire partir Saddam ». L’avènement du born again George Walker Bush donna un coup d’accélérateur à la démolition systématique de l’Irak. Ce fut la deuxième guerre du Golfe, opération Iraqi Freedom, qui a débuté le 20 mars 2003. Prenant prétexte des ADM, jamais trouvés, des liens non prouvés avec Al Qaîda, les néoconservateurs comptaient faire coup double par le prétexte de la démocratie aéroportée et le Mepi (le Grand Moyen-Orient) : s’emparer des réserves pétrolières évaluées à 110 milliards de barils [Liens entre les néoconservateurs au pouvoir à Washington et des entreprises d’exploitation pétrolière, notamment le Groupe Carlyle, Enron, Halliburton Energy Services et Unocal et désarmer le Moyen-Orient pour permettre à Israël d’être la seule puissance en face de 300 millions d’Arabes avec éventuellement le règlement du sort des populations palestiniennes réduites à vivre sur un bantoustan sur les 18% de la Palestine originelle.

Après leur victoire sur un tas de ruines , les troupes de la coalition ont cherché à « pacifier l’Irak ». Néanmoins, la majorité des villes se trouvent dans une situation difficile : pillages, affrontements, règlements de comptes... Selon J.Stieglitz, le coût global de la guerre en Irak serait de 3000 milliards de dollars. Il y eut le scandale de la prison d’Abou Ghraib avec toute l’horreur attachée à la perversion d’un côté et aux souffrances de l’autre. En janvier 2007, en pleine fête de l’Aïd el Adha, Saddam Hussein a fait preuve d’un rare courage lors de sa pendaison. En octobre 2006, la revue médicale The Lancet estimait le nombre de décès irakiens imputables à la guerre à 655.000.

Pour la seule deuxième guerre du Golfe , l’Institut Opinion Research Business a estimé à plus de 1.000.000 le nombre de victimes irakiennes entre mars 2003 et août 2007. La guerre a provoqué l’exode d’au moins deux millions d’Irakiens. Ceci sans parler des dégâts occasionnés par le programme « pétrole contre nourriture » : plus de 500.000 enfants seraient morts de maladie et de malnutrition. Les dommages aux infrastructures civiles sont immenses : les services de santé sont pillés. Il y a eu une détérioration des canalisations d’eau et la dégradation des bassins hydrographiques du Tigre, de l’Euphrate. Il y a de plus, augmentation de l’insécurité générale (pillages, incendies et prises d’otage), suite à la désorganisation totale des différents services publics tels que les forces de l’ordre. De nombreux centres historiques ont été détruits par les bombardements américains, les combats et les pillages. Le Musée national d’Irak a été pillé. (1)

Les Américains quittent l’Irak : le solde de tout compte

En novembre 2008, les gouvernements irakien et américain ont signé un pacte bilatéral incluant le Status of Forces Agreement (Sofa) qui fixe à la fin 2011 le terme de la présence militaire des États-Unis. Les Américains avec la satisfaction du devoir bien fait, notamment par une mainmise sur les ressources pétrolières par multinationales américaines interposées, rentrent au pays. Dans son discours du 31 août 2010 décrétant « terminée l’opération Liberté irakienne », Barack Obama a précisé : « Notre engagement pour le futur de l’Irak, lui, ne prend pas fin » et il a ajouté que « les Etats-Unis seraient toujours présents en tant qu’ami et partenaire ». En clair, c’est toujours une armée d’occupation qui veille au grain avec comme priorité, sécuriser les puits de pétrole. Peu importe si, par leur faute, les Irakiens s’étripent à qui mieux mieux.

Obama a rappelé une promesse qu’il avait faite en tant que candidat. Un discours où il ne dit pas un mot de la souffrance des Irakiens, des décombres que les Etats-Unis laissent au contraire dans la lignée de Bush, il persiste et signe : « Les Américains qui ont servi en Irak ont accompli la mission qui leur avait été confiée. Ils ont infligé la défaite à un régime qui terrorisait son peuple. Avec les Irakiens et les partenaires de la coalition, ils ont fait d’immenses sacrifices. Nos troupes ont combattu pâté de maisons après pâté de maisons pour aider les Irakiens à avoir une chance d’avenir meilleur. Nous avons persévéré car nous partageons avec le peuple irakien une croyance : celle qu’un nouveau début peut sortir des ruines de la guerre dans ce berceau de la civilisation. Il est désormais temps de tourner la page . »

Du côté des néoconservateurs, c’est l’allégresse, Obama continue « l’oeuvre » de Bush. Doug Ireland écrit : Dans son discours sur la fin des missions de combat en Irak, Obama a bel et bien confirmé l’importance du pouvoir impérial armé. Les néoconservateurs applaudissent. Selon l’important ténor des néoconservateurs John Podhoretz, chef éditorialiste au New York Post, le discours présidentiel a incarné « un défi nationaliste au monde » quand Obama a dit que l’événement devait faire passer au monde « le message que les États-Unis ont l’intention de maintenir et renforcer [leur] leadership dans ce jeune siècle ». Encore « plus frappant », écrivait Podhoretz dans sa chronique titrée Barack le néo-con, « est le fait qu’Obama a présenté l’engagement américain en Irak comme un exemple de ce que l’Amérique peut faire quand elle le veut » car le président a affirmé que « cette étape doit servir à rappeler aux Américains que nous avons à déterminer l’avenir ». (2)

Pour Podhoretz, Obama « ressemblait à Bush » quand il a semblé bénir la guerre en Irak en déclarant qu’avec elle l’Amérique avait « assumé ses responsabilités ». Même son de cloche chez William Kristol, rédacteur en chef de la bible des néoconservateurs, le Weekly Standard, qui a écrit que le discours d’Obama était « louable », particulièrement quand le président a proclamé sur un ton guerrier que « nos soldats sont l’acier dans le navire de l’État...Ils nous donnent confiance dans la justesse de notre chemin, et qu’au-delà de la nuit qui précède l’aube, des jours meilleurs sont devant nous ». Une « déclaration pas mauvaise sur l’importance et la nécessité d’un pouvoir fort », conclut Kristol. Autrement dit, Obama a bel et bien confirmé l’importance du pouvoir impérial armé. C’est dire si la gauche a été très déçue par le discours présidentiel.(2)

Le bilan

Nous donnons à Théophraste R. du journal LeGrandsoir le soin de nous décrire d’une façon simple et percutante l’histoire de l’invasion de l’Irak. « C’est l’histoire de sauvageons qui débarquent dans votre maison, cassent tout (sauf les objets d’art qu’ils volent pour décorer leur repaire), violent, tuent, circonviennent des membres de votre famille, fabriquent des collabos qu’ils arment pour les remplacer. Puis, les vandales quittent le champ de ruines en avertissant que le commerce des fruits de votre jardin est régi par des contrats qu’ils vous ont fait signer, le couteau sous la gorge, et dont le respect sera assuré par des nervis payés par eux. Ainsi, après bientôt 8 ans d’occupation, de pillages, de massacres à grande échelle, d’exécutions sommaires, de tortures, l’Irak détruit (où se déchaînent les sanglantes haines religieuses revigorées) est livré à un gouvernement élu sous la botte et dont l’allégeance aux intérêts états-uniens continuera à être contrôlée par 50.000 soldats résiduels US et des cohortes de mercenaires motivés par l’argent et par la garantie de l’impunité pour des exactions qui les conduiraient à la potence ou à la prison à vie dans les pays d’où ils viennent (...) » (3)

En fait, les Etats-Unis laissent un pays livré au chaos et il n’est pas interdit de prédire une partition de l’Irak en trois régions. Seuls les Etats-Unis avaient la capacité d’influencer les principales forces politiques en Irak, que ce soient les formations kurdes, chiites ou sunnites, afin d’éviter l’éclatement du pays. Une perspective toujours bien réelle. Pour preuve, le gouvernement du Kurdistan irakien est en train de signer des accords avec des compagnies étrangères pour l’exploitation du pétrole et du gaz. Et ce, contre la volonté de Baghdad.

Alain Gresh écrit à propos du chaos actuel : « (...) Cette guerre d’agression, non provoquée, déclenchée sous le faux prétexte de chercher des armes de destruction massive, est d’abord une violation des principes des Nations unies qui, le 14 décembre 1974 à travers leur assemblée générale, adoptaient un texte définissant l’agression. Au-delà de cette dimension juridique et des querelles qu’elle peut susciter, le bilan de la guerre américaine, menée sans l’aval des Nations unies, est accablant : destruction du pays, de ses structures étatiques et administratives. Il n’existe plus d’Etat irakien qui fonctionne. Sept ans après la guerre, l’électricité arrive à peine quelques heures par jour, la production pétrolière stagne, l’administration ne fonctionne pas, les écoles et les universités sont à l’abandon, etc. » (4)

« Reconstruire une structure unifiée et efficace nécessitera sans doute des décennies. Le confessionnalisme, encouragé dès les premiers jours par l’occupant, a été institué dans toutes les fonctions, et la répartition des postes se fait désormais en fonction de l’appartenance communautaire ou nationale. Les principales forces politiques sont « chiites », « sunnites » ou « kurdes ». Et demeurent une série de bombes à retardement, comme la délimitation des « frontières incertaines du Kurdistan ». (4)

« Le bilan humain est terrible. Si on connaît précisément les pertes américaines (environ 4400 tués), celles des Irakiens ont fait l’objet d’évaluations très diverses : on ne recense pas un mort "arabe" comme on recense un mort "occidental" ; seul ce dernier a un visage. (...) Et la question que personne ne posera : qui sera jugé pour ce crime ? Comment s’étonner que nombre de pays ne suivent pas le Tribunal pénal international quand il inculpe le président soudanais Omar Al-Bachir, ou des criminels de tel ou tel petit pays africain, alors que MM.George W.Bush, Dick Cheney et Donald Rumsfeld continuent tranquillement à couler des jours heureux en donnant des conférences sur le monde libre, la démocratie et le marché pour quelques dizaines de milliers de dollars la prestation ? » (4)

« Obama n’a pas eu un seul mot pour les civils irakiens, au moins 650.000 et peut-être même plus d’un million morts à cause de la guerre. Il n’a pas eu une pensée pour les plus de quatre millions d’Irakiens chassés de chez eux par la guerre et qui croupissent dans la misère dans des pays voisins, sans papiers, sans pouvoir travailler, et sans pouvoir retourner dans leurs maisons détruites ou par peur des violences sectaires des intégristes. Obama a passé sous silence les souffrances de ces victimes d’une guerre illégale contre un pays qui ne nous a rien fait de mal. Au lieu de quoi, le président a souligné qu’il fallait "tourner la page" sur cette guerre. Parce qu’il n’ose pas regarder ce qui est écrit sur cette page ! » (4)

Même Tony Blair occupé à parcourir la planète, avec ses multiples casquettes d’émissaire onusien, de consultant grassement rémunéré, écrit dans ses mémoires : « Je ne peux pas regretter. » Si c’était à refaire, Tony Blair n’hésiterait pas une seconde.

« L’invasion de l’Irak, écrit Harold Pinter prix Nobel de Littérature, était un acte de banditisme, un acte de terrorisme d’État flagrant, la preuve d’un mépris absolu pour le droit international. Combien de personnes faut-il tuer avant de mériter d’être décrit comme un massacreur et un criminel de guerre ? Cent mille ? » La question est à poser au Tribunal pénal international.

comprendre la crise Des dettes et des ânes (Insurgente)


Une histoire aussi vraie que la vie elle-même

Un jour, on demanda à un éminent expert en Finances d’expliquer cette crise économique d’une façon simple pour que Monsieur Tout-le-Monde puisse en comprendre les causes.

Voici son explication.

Un individu se présenta un beau jour dans un village où il n’avait jamais mis les pieds auparavant et il offrit, à tous ses habitants, 100 € pour chaque âne que ceux-ci voudraient bien lui vendre.

Une bonne partie des habitants lui vendirent aussitôt leurs ânes.

Il revint le lendemain dans ce même village et offrit un prix encore plus élevé, soit 150 €, pour chaque âne, et une fois encore une grande partie des habitants lui vendirent leur âne.

Les jours suivants, il offrit 300 € et les habitants qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants.

Constatant qu’il ne restait plus un seul âne dans le village, il offrit 500 € par tête en faisant savoir qu’il passerait les acheter dans huit jours et il quitta le village.

Mais le lendemain, il envoya sur place son associé avec les ânes qu’il avait achetés dans ce même village et avec ordre de les proposer à 400 € l’unité.

Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois achetèrent ses ânes à 400 € par tête et celui qui n’avait pas assez d’argent en emprunta. Au bout du compte, les habitants du village achetèrent tous les ânes du canton.

Comme il fallait s’y attendre, cet associé disparut tout comme avait disparu son collègue et plus jamais on ne les revit.

Résultat : le village se retrouva plein d’ânes et endetté jusqu’au cou.

Telle est l’histoire que raconta cet expert en Finances.

Observons la suite des évènements.

Ceux qui avaient emprunté de l’argent ne pouvant plus revendre leurs ânes furent dans l’incapacité de rembourser leur emprunt. Et ceux qui avaient prêté l’argent vinrent se plaindre auprès de la Municipalité en expliquant que s’ils ne rentraient pas dans leurs fonds, ils seraient ruinés et que, comme ils ne pourraient plus continuer à prêter de l’argent, c’est tout le village qui connaîtrait la ruine.

Pour que les prêteurs ne se retrouvent pas en banqueroute, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour payer leurs dettes, le donna aux prêteurs. Mais ces derniers, même après avoir retrouvé une grande partie de leurs fonds, ne firent pas un trait sur les dettes des habitants du village lequel continua à être tout aussi endetté qu’avant. Le Maire dilapida le budget de la commune laquelle se retrouva également endettée. Alors il se tourna vers les autres communes et leur demanda de l’argent, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient pas l’aider parce que puisqu’elle était ruinée, elles n’étaient pas sûres de pouvoir récupérer les sommes qu’elles lui prêteraient.

Résultat :

- Les petits malins du début de l’histoire sont pleins aux as.

- Les prêteurs ont vu leurs gains assurés et, désormais, un tas de gens leur verseront les remboursements d’emprunts avec les intérêts et ces prêteurs auront, en outre, un titre de propriété sur des ânes désormais dévalués avec lesquels jamais les habitants du village ne parviendront à éponger la totalité de leurs dettes.

- Beaucoup de gens sont ruinés et ont définitivement perdu leur âne.

- La Mairie est également ruinée.

Résultat, mais est-ce le dernier ?

Pour résoudre tout ça et sauver le village, la Mairie baissa le salaire de ses fonctionnaires.

samedi 28 août 2010

Israël et l’explosion d’anti-islamisme


Je ne sais pas pourquoi cela m’a surpris que la Droite américaine - y compris le parti Républicain- ait décidé que pour réussir il fallait utiliser les Musulmans comme boucs émissaires. Après tout cela n’a rien de neuf.

Je me souviens qu’après le 11 septembre, le journaliste Charles Krauthammer qui est maintenant un des démagogues anti-islamistes les plus diserts, a presque littéralement bondi de colère dans ma synagogue de Chevy Chase, Maryland, quand le rabbin a dit qu’il était important de ne pas faire l’amalgame entre les attaques terroristes et les Musulmans en général.

C’était à Yom Kippour, la jour le plus saint de l’année, mais cela n’a pas empêché Krauthammer de clamer qu’il n’était pas d’accord avec le rabbin. Parce que, selon lui, Israël et l’Amérique étaient en guerre avec les Musulmans et qu’ils allaient gagner cette guerre.

C’était choquant, non seulement parce que l’explosion de Krauthammer était complètement déplacée mais aussi parce que cet homme critiquait en fait le rabbin pour ne pas avoir exprimé de la haine envers les Musulmans le Jour du Grand Pardon.

L’année suivante le rabbin venu d’Israël fit un sermon sur l’Intifada qui faisait alors rage en Israël et en Cisjordanie.

Il donna un sermon insensé, faisant, les larmes aux yeux, le lien entre l’intifada et l’holocauste et vice-versa. Je me souviens avoir pensé " En fait ce type est en train de rendre les Palestiniens responsables des souffrances de ses parents pendant l’holocauste". Cela m’a paru si ridicule que je me suis dit que quelque chose avait dû m’échapper.

Puis il est arrivé à la fin de son sermon et je n’ai jamais oublié de qu’il a dit. Il a cité les paroles de l’Ecclésiaste : "Il y a un temps pour tout. Un temps pour naître, et un temps pour mourir ; un temps pour planter et un temps pour récolter... Un temps pour pleurer et un temps pour rire ; un temps pour faire le deuil et un temps pour danser..."

Puis ii a levé les yeux et ajouté : "Maintenant le temps est venu de haïr".

J’ai d’abord pensé que je n’avais pas bien entendu. Il ne pouvait pas appeler la congrégation à haïr. Il y avait des dizaines d’enfants dans la pièce. Ce n’était pas possible.

Mais si. Je dois reconnaître, et c’est tout à leur honneur, que la plupart des personnes à qui j’ai parlé en sortant de la synagogue étaient horrifiées. Même les gens de droite étaient mal à l’aise à l’idée de faire de la haine une vertu. Mais le rabbin, lui, était irréductible. Je lui ai envoyé un Email de protestation et il m’a répondu qu’il était sûr de ses convictions. Charmant.

On peut se demander ce que le Moyen Orient a à voir avec l’ignoble explosion d’islamophobie (ou plutôt de haine de l’Islam) qui semble avoir envahi des pans entiers de ce pays.

La réponse est que ça a tout à voir. Car bien que la haine soit dirigée contre les Arabes Américains (ce qui est pire encore), on la justifie en invoquant le 11 septembre, une attaque perpétrée par des Musulmans du Moyen Orient.

Cette haine est étayée par la haine des Musulmans et des Arabes qui s’est couramment exprimée (ou clamée dans des haut-parleurs installés sur le toit des voitures), au nom de la défense d’Israël pendant des décennies. Observez simplement ce qui se passe au Congrès, où les libéraux de New York, Floride, Californie et ailleurs ne manquent jamais une occasion d’expliquer que quoi que fasse Israël il a raison de le faire et quoique fasse les Musulmans ils ont tort de le faire.

Peut-on raisonnablement affirmer qu’une rhétorique aussi spécieuse n’a aucune influence sur l’opinion publique ? Pour le moins, elle donne aux préjugés anti-Arabes et/ou anti-musulmans une légitimité que d’autres formes de haine n’ont plus. Ceux qui haïssent les noirs américains ou les Juifs, par exemple, ont le sentiment qu’ils doivent affirmer qu’ils ne les détestent pas du tout. Ce n’est pas le cas avec les musulmans qu’on peut vilipender en toute impunité.

Et dans ce domaine les libéraux sont pires que les conservateurs parce qu’ils excluent les Musulmans et les Arabes (et maintenant les Turques) de l’approche humanitaire qu’ils ont pour tous les autres groupes. Les conservateurs, eux, combinent leur dénigrement systématique des Arabes avec une xénophobie générale comme le prouve leur politique d’émigration.

Les libéraux, de leur côté, ne rejettent que les Musulmans. Ils le font d’une manière active -par exemple en défendant tout ce que les Israéliens font aux Arabes avec un enthousiasme véhément. Et aussi d’une manière passive, en refusant de manifester la moindre sympathie aux Musulmans qui souffrent et meurent du fait des Israéliens - comme les 432 enfants palestiniens tués pendant la guerre de 2008 de Gaza.

Les libéraux se joignent aux conservateurs quand il s’agir de courir au Parlement et au Sénat pour défendre les Israéliens de toute accusation (souvenez-vous comme ils ont automatiquement attaqué le rapport Goldstone sur les crimes de guerre à Gaza sans se soucier des horreurs que Goldstone décrivait). Et puis ils lisent les arguments que l’AIPAC (lobby sioniste NdT) leur fournit pour les aider dans leurs prises de parole et qui récapitulent toutes les horreurs que les Arabes ont commises pendant que les Israéliens leur tendaient constamment la main à la manière de Gandhi. Ce serait drôle si les conséquences de tout ceci n’étaient pas si terribles.

Pourquoi toute cette haine n’affecterait-elle pas également la perception des Arabes Américains ? La haine déborde invariablement, exactement comme la haine d’Israël parfois déborde jusqu’à rejoindre le vieil antisémitisme traditionnel pur jus.

En un mot, on remue là un brouet de sorcière et cela produira sans nul doute de la violence. Mais les sorcières ne sont pas toutes de droite. Il y a autant de libéraux qui tournent la cuillère dans le pot pour faire plaisir à quelques uns de leurs donateurs.

Je ne dis pas qu’il ne faut pas blâmer Beck et Limbaugh (animateurs d’émissions et leaders de droite très influents NdT) pour toute cette haine mais n’oubliez pas de blâmer aussi vos hommes politiques favoris de droite comme de gauche. A l’exception de quelques uns (vraiment très peu) ils ne valent guère mieux.

mardi 24 août 2010

Intelligence et espionnage économiques : Quand les secrets d’Etat se vendent aux enchères


La surface financière dont dispose le pays, son pouvoir d'achat, ses importants programmes d'investissement, sa boulimie pour les biens d'équipement et de consommation font d'elle (l’Algérie) une cible privilégiée», dit-il. Toutes les entreprises au niveau international, même les Etats, explique l'expert, développent la connaissance de l'environnement économique et institutionnel de l'Algérie. «C'est un élément-clé de leurs stratégies de pénétration du marché.» Dans le contexte actuel, souligne un ancien colonel du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), la politique de l'espionnage en direction de l'Algérie revêt deux aspects essentiels : «En premier, l'aspect d'intérêt stratégique : on cherche à connaître le potentiel économique de l'Algérie, le processus suivant lequel les décisions économiques se prennent. Compte tenu de la position stratégique de l'Algérie dans la région, de sa position notamment vis-à-vis de l'Union européenne, ces éléments sont déterminants pour prétendre exercer une quelconque influence. Le deuxième aspect est d'ordre commercial. Prosaïque. Il s'agit de rechercher et d'exploiter l'information commerciale pour s'implanter, rafler des marchés ou augmenter ses parts de marché dans l'économie nationale.» Ciblée et sans grand potentiel de défense. Dans une économie mondialisée, où l'information et le renseignement économiques sont le véritable nerf de la guerre économique, les données en rapport avec l'économie nationale s'exposent aux quatre vents. Dernière affaire en date, exhalant à mille lieues à la ronde, l'intelligence économique au profit de groupes d'intérêt étrangers, l'affaire Strategica Finance, cabinet de conseil en management et ingénierie financière créé en 2001 par Lachemi Siagh et rétrocédé à Deutsch Bank en 2008. En juin dernier, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, prend une mesure surprenante : une circulaire adressée à l'ensemble des entreprises, établissements et banques publiques prohibant «toute relation d'affaires avec le cabinet d'études Strategica et Lachemi Siagh». Motif invoqué : «Le bureau d'études (Strategica), à travers ses différentes activités (position quasi monopolistique sur le marché de l'emprunt obligataire, ndlr), s'est constitué une importante banque de données tant sur le secteur financier national que sur des entreprises publiques stratégiques, données pour lesquelles il ne fait guère preuve de réserves dans ses relations avec les milieux économiques étrangers.» Sur la place d'Alger, combien sont-elles les Strategica à œuvrer dans l'ombre, à constituer, souvent en toute légalité, de précieuses banques de données sur l'économie algérienne. Lobbying, trafic d'influence… ce sont les nouveaux apôtres de l'intelligence économique, des guerriers en col blanc émargeant pour le compte de puissances économiques étrangères.

Les nouveaux apôtres de l'espionnage

Cabinets de consulting et d'audit, agences de communication, cabinets de certification… Ces organismes concentrent une manne d'informations unique sur l'état de santé des entreprises algériennes, banques, assurances… Un ancien collaborateur au sein d'une agence de communication étrangère ayant pignon sur rue à Alger révèle l'existence d'un véritable «marché» de l'information et du renseignement économiques. La veille concurrentielle, procédure légale consistant à capter toute information publiée ou diffusée sur un ou plusieurs concurrents, est très souvent prise à défaut. Outrepassée. Certaines agences, dit-il, n'hésitent plus à espionner au profit de leurs clients : achat de documents officiels à l'importance stratégique liés aux marchés publics – cahiers des charges, rapports de la Banque centrale, etc. Lire également : http://www.elwatan.com/Les-nouveau-mercenaires-de-la-com. «La nature a horreur du vide», commente l'officier supérieur du Renseignement. «La méthode classique qui consiste en l'envoi d'agents pour espionner sur site ou tirer profit de la présence, dans les ambassades, d'attachés militaires qui faisaient autrefois ce boulot, n'est plus d'actualité. Ce sont désormais ces canaux parallèles, notamment les bureaux de consulting étrangers installés en Algérie, qui servent à collecter des informations. Le contraire serait vraiment étonnant», ajoute-t-il. Arbre qui cache la forêt, Strategica vient s'ajouter aux nombreux autres scandales politico-financiers (affaires BRC, Sonatrach, autoroute Est-Ouest, etc.), flairant la grosse corruption et l'intelligence avec des intérêts étrangers. Les auditions des mis en cause par le DRS – ce n'est certainement pas un hasard si les services de renseignement algériens se sont saisis de ces affaires portant atteinte à la sécurité nationale – mettent à nu l'implication de hauts cadres algériens dans la divulgation d'informations économiques d'une importance de premier ordre. 10 décembre 2009. El Watan révèle les conditions sulfureuses suivant lesquelles des marchés publics, et pas des moindres, ont été attribués. Le directeur de la planification au ministère des Transports (sous mandat de dépôt) a été épinglé par le DRS pour avoir, entre autres, «vendu» à des sociétés étrangères de précieuses informations sur les marchés en question et sur les entreprises en lice. Contre paiement de commissions négociées par l'intermédiaire d'un homme d'affaires algérien, des entreprises françaises (Alstom, Sncf, Razel, etc.), italiennes (Astaldi, Impreglio, Pizzaroti), portugaises, suisses, espagnoles ont pu ainsi rafler de gros marchés dans le secteur des transports, dont les projets de tramway de Constantine (34 milliards de dinars), d'Oran (38 milliards de dinars), de la ligne ferroviaire rapide (LGV 123). Et ce n'est là qu'un cas parmi tant d'autres. Abdelaziz Rahabi, diplomate, ancien ministre, ne cache pas son inquiétude devant la saignée qui affecte les secrets d'Etat.

Secrets économiques : la grande braderie

Beaucoup assimilent, d’après lui, l'ouverture économique à du «strip-tease». «Nous sommes, dit-il, l'un des rares pays au monde à ne pas avoir un système national de protection des documents officiels. Au lieu que l'information soit la propriété de l'Etat, de la mémoire, au lieu qu'elle participe à la formation de l'opinion et de la décision chez les décideurs, elle est devenue un outil de chantage, de pression, de marchandage. Des documents sensibles, confidentiels, secrets, des documents propriété du gouvernement se baladent dans les serviettes des fonctionnaires, dans les banques étrangères, dans les bureaux de conseil étrangers (…).» «Il faut penser dès maintenant, ajoute l'ancien membre du gouvernement, à intégrer l'information économique dans les priorités de la sécurité nationale. Nous avons des atouts économiques à préserver, une cagnotte qui nous permet, entre autres, de choisir nous-mêmes nos partenaires stratégiques. Pourquoi nous n'avons pas protégé notre système national d'information ? Pourquoi n'y a-t-il pas de loi qui classifie et codifie l'accès aux documents officiels (…) ?» M. Rahabi déplore que «le gouvernement et le DRS n'aient réalisé que tardivement le caractère stratégique de l'information économique». En matière de protection des données de l'économie nationale, avoue le colonel du DRS, il existe une «défaillance dans le système» et un «grave recul en matière d'intelligence économique». «Que ce soit dans le sens offensif : le recueil de l'information à l'étranger pour les besoins du développement national ou, inversement, pour la défense de l'économie, l'Etat s'est montré défaillant. Une politique d'intelligence économique se conduit, certes, avec des mesures techniques, mais se conduit essentiellement par une volonté politique appuyée sur une adhésion populaire», a-t-il ajouté. Ce qui se passe actuellement à Sonatrach prouve, selon lui, qu'il n'y a plus de «souveraineté» ni de «sécurité énergétique». «Ce à quoi nous assistons, conclut-il, n'est rien d'autre que le reflet de la grande coupure entre la société et les pouvoirs publics. La société ne se reconnaît plus dans le mode de gouvernance, c'est pour ça qu'elle s'en fout de ce qui se passe.

jeudi 19 août 2010

L'aide au Pakistan, un 'test majeur de la solidarité internationale'


L'aide au Pakistan, un 'test majeur de la solidarité internationale'?

L’innocent sourire d’une adolescente israélienne.


Elle a fièrement mis sur Facebook le cliché montrant sa supériorité sur trois prisonniers : elle, souriante au premier plan, en uniforme de l’armée israélienne, eux derrière, accablés, yeux bandés et mains liées.

Devant le tollé mondial, elle se récrie : « Je n’ai rien fait de mal. Il n’y a eu de ma part ni violence ni mépris, je n’ai porté atteinte à personne ».

Le problème est plus dans ces paroles-là que dans la photo. Soldate d’un pays qui vole les terres d’un peuple, massacre ses hommes, femmes et enfants, arrache ses oliviers millénaires, construit le plus haut et le plus long « mur de la honte » que le monde n’ait jamais vu, elle se dit non coupable d’afficher urbi et orbi sa supériorité d’Israélienne sur trois malheureux dont l’un pourrait être son frère, l’autre son père, l’autre encore son grand-père, mais qui ne sont à ses yeux que des Palestiniens, créatures qu’on peut ligoter, aveugler, exhiber comme ours en foire, sans leur porter atteinte, sans violence ni mépris. Sans faire du mal.

Quelles poussées de haine cette inconscience fera-t-elle éclore et de combien de morts sera-t-elle coupable ?

Israël ! Comment éduques-tu tes enfants et quels lendemains de larmes leur prépares-tu ?

jeudi 22 juillet 2010

Algerian Skills Vol.8, équipe algerie



une compilation de quelqus uns des plus beaux gestes efféctués par les joueurs algeriens sous le maillot vert