mercredi 16 septembre 2009
j'ai ramené un morceau de chair à la maison
j'ai ramené un morceau de chair à la maison et je l'ai appelé mon fils. » Aux premières lueurs de l'aube, vendredi dernier, dans le district de Chardarah de la province de Kunduz dans le nord de l'Afghanistan, les villageois s'étaient rassemblés autour des carcasses de deux camions citernes qui avaient été bombardés par l'OTAN. Ils se sont frayés un chemin à travers prés de cent cadavres calcinés et de membres enchevêtrés mélangés aux cendres, à la boue et au plastic fondu des jerrycans, à la recherche d'un parent, d'un frère ou d'un cousin. Ils ont crié leurs noms mais n'ont pas reçu de réponse. A l'heure qu'il était, il n'y avait plus de survivants. Les événements qui ont suivi constituent une de ces scènes macabres de la guerre, celle-ci ou une autre. Les parents en deuil
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