jeudi 20 août 2009
Béni soit le vendredi
Nous croyions, naïvement, en avoir fini avec cette polémique stérile sur le nouveau week-end et que la collectivité nationale allait s’adapter à ce glissement calendaire sans trop de couacs. Mais c’était compter sans le dogmatisme des adeptes du « vendredi ou rien ». Et c’est un argument très terre à terre qui est servi pour valoir ce droit – divin pour certains bigots – de sécher le travail le vendredi. Un jour pas comme les autres pour les nouveaux exégètes qui n’ont pas hésité à le décréter « sacré ». Dans quelle sourate du Saint Coran, dans quel dit du Prophète et dans quelle Sunna le vendredi a-t-il été sacralisé ? Nulle part bien sûr. Cela est d’autant plus improbable dans notre religion qui a érigé le travail au rang de culte « ibada ». Le Prophète lui-même (QSSL) instruisait les fidèles à vaquer à leurs occupations aussitôt la prière du vendredi terminée. N’est-ce pas là une preuve irréfutable, un argument massue contre tous ces prédicateurs autoproclamés qui donnent la prime au repos et à la paresse !
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